Pour permettre aux pays africains de régler leurs contrats de constructions de nouvelles infrastructures, il faut sans cesse trouver de nouveaux modes de financement. Les institutions internationales couvrent les deux tiers des projets, mais d’autres formes se développent, notamment à l’initiative de la Chine. Mi-novembre, le Sichuan Development Financial Leasing a annoncé qu’il allait vendre 300 millions de dollars de sukuk via Silk Routes Capital. Un fonds créé sur mesure à Singapour, piloté par des Chinois et une équipe de financiers internationaux. Une première pour la Chine dans ce domaine. Sur le continent, le Nigeria, le Sénégal ou encore le Soudan font de plus en plus appel à la finance islamique pour boucler les financements de projets ferroviaires et de gros équipements urbains.