Le directeur général de la Banque islamique du Sénégal (BIS), Babacar Ndoye, soutient que la finance islamique est assez efficace pour financer les grands projets des Etats. Les autorités ont, à travers les sukuk, un instrument capable de satisfaire les besoins de financement des infrastructures et du développement, selon M. Ndoye. Le Sénégal, pays majoritairement musulman, peut aussi mobiliser beaucoup d’argent par "la zakat". Babacar Ndoye estime que les possibilités pour le monde musulman de lutter contre la pauvreté et de se développer, au moyen de la zakat, sont extraordinaires. Appliquée à la banque, la "zakat" peut même créer des emplois, a-t-il assuré. Pour toutes ces raisons, la finance islamique et la finance classique doivent être considérées comme deux entités complémentaires.