Plusieurs pays africains se lancent depuis quelques années dans cette finance d’éthique et prometteuse. Présentement, les différents gouvernements de l’espace UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) ont déjà élaboré un cadre règlementaire à travers la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour réglementer l’émission des Sukuks souverains dans leur zone. Des États de l’UEMOA ont déjà émis des Sukuks à hauteur des centaines de milliards de francs CFA. Il est important que la Guinée emboite les pas à ses pays voisins pour prendre en compte la finance islamique dans son écosystème financier en adoptant ce modèle et l’harmonisant avec les modèles classiques dans le but de mener une politique de pluralismes dans l’attraction des investissements étrangers pour les secteurs privés et publics.