Paperjam

#Microfinance islamique: une solution pour élargir l’inclusion financière?

Lors du 37e Midi de la microfinance Mohammed Kroessin, chef de l’Unité mondiale de microfinance islamique à l’ONG Islamic Relief Worldwide, et Fadoua Boudiba, chargée d’investissement senior de la région MENA et Afrique à la banque Triodos, ont expliqué les enjeux du développement de ce secteur dans le monde. Malgré le développement croissant, avec des nouveaux marchés qui s’ouvrent également à ce besoin, comme le Tadjikistan et les pays du Moyen-Orient, le secteur rencontre de nombreux défis, de par le manque de régulation. Paradoxalement, les pays comme l’Arabie Saoudite ne reconnaissent pas encore les produits de la finance islamique.

Le piège de la complexité

Le #Luxembourg a misé sur la finance islamique comme outil de diversification, mais les investisseurs se font encore attendre. Basé sur les règles de la charia et assez complexe, ce modèle fait pour l’instant du sur-place. Le Luxembourg a espéré, depuis plusieurs années, l’implantation d’une banque islamique sur son sol. Selon Eleanor de Rosmorduc, responsable du dossier pour Luxembourg for Finance (LFF), si le Luxembourg n’abrite pas de banque islamique, c’est avant tout parce qu’il n’y existe pas la population musulmane suffisante pour lui permettre d’exister. La principale difficulté pour le secteur au Grand-Duché, c’est surtout que les acteurs qui pourraient alimenter ce secteur ne sont pas basés au Luxembourg, mais au Moyen-Orient et en Asie. C’est cependant en train de changer.

Syndicate content